Philosophie de travail
Les axes de travail :
- Le mental du cheval : Un bon mental est primordial. Aux outils de l’équitation comportementale, s’ajoute ceux du clicker training et le suivi de la progression.
- L’équilibre du cavalier : Il est nécessaire pour que le cheval puisse se mouvoir sans tensions. Voltige et mises en selle, équitation centrée et méthode Alexander sont au programme du cavalier soucieux de progresser avec et pour son cheval.
- Le physique du cheval : Le cheval doit être bien dans son corps et le travail doit s’adapter à ses particularités ainsi qu’à la progression visée.
Le mental du cheval :
Le mental du cheval est primordial. Un cheval stressé ne pourra pas évoluer dans la décontraction et dans le bon sens physique s’il n’est pas détendu. Aux outils de l’équitation comportementale, Claire ajoute ceux du clicker training afin de pouvoir améliorer la motivation du cheval au travail et le voir progresser dans son cheminement au rythme qui lui propre.
Equitation comportementale dite « éthologique », qu’est-ce que c’est ?
L’équitation comportementale, ou dite « éthologique » est une équitation qui se base sur les connaissances scientifiques relatives au comportement et aux moyens de communication des chevaux entre-eux.
Il ne s’agit pas d’une discipline à part mais d’une manière alternative d’éduquer et de travailler le cheval. Plus de compréhension et un dialogue commun permettent de le préparer pour n’importe quelle discipline.
Cette équitation permet d’augmenter les performances du cheval et la qualité de votre relation avec lui.
Le clicker-training
Le clicker training est une technique d’éducation par le renforcement positif : une récompense associée au son émis par un clicker (un petit boitier avec une « langue » métallique qui produit le son). Les animaux coopèrent grâce à la récompense. Son utilisation a fait ses preuves dans l’apprentissage chez les animaux, comme nous le montrent les travaux scientifiques depuis de nombreuses années.
Cette éducation positive permet de faire progresser les chevaux rapidement et de créer un lien de communication efficace entre la personne et le cheval. Son champ d’application est très large : éducation et soins de tous les jours, dressage, obstacle, exercices de spectacle, …
Le cheminement de l’éducation du jeune cheval :
Si dans un premier temps, nous travaillerons avec un licol plutôt qu’un mors, c’est pour éduquer le cheval à répondre avec légèreté aux demandes de son cavalier sans créer de dommage au niveau de sa bouche.
Cette éducation démarre au sol pour le cheval et le cavalier. Le cheval apprend à respecter le licol et son ami bipède tandis que le cavalier apprend à gérer son énergie et ses mouvements corporels.
Le travail monté rênes longues en licol permet au cheval d’apprendre à écouter les demandes du cavalier et à les conserver tant qu’une autre demande n’aura pas été formulée (il réfléchit et n’agit plus comme un « robot »).
Ce travail apprend aussi au cavalier à faire confiance à son cheval et à ne plus se raccrocher aux rênes/à la bouche du cheval.
Ensuite pour les personnes désirant travailler avec plus de précision (dans un but de compétition ou par plaisir personnel) nous pourrons passer à une étape de travail au licol en rênes ajustés.
Ce travail permet d’éduquer la main du cavalier à être légère et à rendre au bon moment pour ne pas garder le cheval sous pression. Il est ainsi possible d’apprendre au cheval de donner une flexion verticale (mise en main) légère.
Le cavalier apprendra aussi à contrôler l’impulsion de son cheval à l’aide de son assiette (sans se raccrocher aux rênes) et la direction avec les jambes ou les rênes d’appui.
La dernière étape consiste à remplacer le licol par le mors : on obtient ainsi un cheval léger sur le mors grâce à son éducation qui a épargné sa bouche et grâce au cavalier qui a appris à être léger.
Le travail en liberté au sol ou monté permet de vérifier la connexion avec le cheval et l’esprit relationnel du travail.
L’équilibre du cavalier
L’équilibre du cavalier est nécessaire pour que le cheval puisse se mouvoir sans tensions et sans être gêné par son cavalier. Voltige, mises en selle et équitation centrée peuvent être au programme du cavalier désireux de progresser vers une monte agréable pour le cheval.
La voltige a pour but de permettre au cavalier de s’approprier son corps sur le cheval sans devoir se soucier de l’allure ou de la direction. Le cavalier se centre sur sa position et les inter-actions qu’il obtient de par les actions de son corps. Il apprend à se sentir à l’aise, à sentir sa monture et à la comprendre. A ressentir le cheval. La voltige sert aussi à reprendre confiance, à reprendre l’équitation en douceur après un accident ou un long arrêt. A se faire plaisir.
La mise en selle est l’ABC de l’équitation. Le cavalier apprend non seulement à sentir son corps sur son cheval mais aussi à le diriger avec. Il communique avec sa monture de façon plus intime et met en route une nouvelle histoire.
L’Équitation Centrée est une approche fondée sur le bon usage du corps, de l’esprit et de l’énergie du cavalier, quelle que soit la discipline que l’on pratique.
C’est une équitation extrêment ludique basée sur des excercies de respiration et de centrage de son axe pour arriver à ne faire qu’un avec son cheval, ce que Sally Swift appelle les 4 Bases : le Centrage (le placement du corps du cavalier sur le cheval), la respiration, le regard et les « blocs de constructions » (qui permettent de visualiser les conséquences infimes de chaque action dans chaque réaction du cheval).
Le tout dans le but d’apporter une meilleure réceptivité de son cheval mais aussi de faire disparaître les blocages et mauvais reflexes. Le travail devient mental, basé sur la cadence et la coordination physique avec son cheval.
Une équitation à laquelle peut d’entre nous sont habitués mais qui est accessible du vrai débutant au cavalier confirmé qui souhaite revoir sa façon de travailler à cheval.
La méthode Alexander s’adresse à notre corps et aux crispations que nous faisons naître en lui. Crispations qui nous bloquent dans la pratique de l’équitation ou de toute autre activité que nous pratiquons.
Ces blocages proviennent de la façon dont nous abordons nos actions ou de la façon de les aborder qui nous a été enseignée (les acquis). La Méthode Alexander apprend à stimuler nos mécanismes contrôlables de postures afin de réagir de suite, et de façon positive, au stress des situations nouvelles ou récurrentes auquel nous faisons face.
Elle est à votre écoute pour vous permettre de résoudre vos problèmes et d’évoluer positivement avec votre cheval. Vous aurez en main toutes les clés pour atteindre vos objectifs de loisirs ou de compétition.
Le physique du cheval
Le travail sans contraintes sur la musculature et la locomotion du cheval doit se faire le plus tôt possible dès les premiers exercices du travail au sol.
Le travail dans le bon sens, sans contraintes sur la musculature et la locomotion du cheval, doit se faire dès les premiers exercices au sol. Le cheval devient un athlète apte à porter un cavalier et répondre aux objectifs de celui-ci, de loisirs ou de compétition.
L’équitation pratiquée par le cavalier joue sur le physique du cheval. Le travail de l’un complète le travail de l’autre et l’enrichit.
Un athlète doit être traité comme tel. La vérification ponctuelle du matériel, qui doit parfaitement lui convenir, est primordiale. Le passage du dentiste, associé à celui de l’ostéopathe, permet d’éviter voire de résoudre des soucis de locomotion ou de comportement sous la selle. Un cheval droit dans son corps sera droit dans ses allures.
Le physique va de pair avec le mental, l’équilibre du cavalier lie le tout.